Un floral épicé, pétillant et saturé, qui perce une rondeur volumineuse, évidente sur la peau. C’est un liquide qui sent comme s’il avait été arrosé de safran et de pétales bordés de patchouli, dans une palette qui s’écarte du territoire de la rose fraîche pour entrer dans un millésime, comme si l’on soufflait de la poussière sur un vin rouge fin.
Sa première inhalation capture un moment juste après le crépuscule d’une soirée languissante de fin d’automne, lorsque le balancement d’une porte apporte une bouffée d’un bouquet qui brise l’air stagnant. Cette rose n’est pas d’un rouge profond ou d’un rose pâle, mais d’un violet pastel si pâle qu’il en est presque gris. Les bords de ses pétales commencent tout juste à s’enrouler, s’inclinant vers l’extérieur, avec une ampleur qui imite la forme d’une tasse de thé bulbeuse, remplie d’épices riches et de morceaux de bois rares.
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